Ce 8 mars, je fais trêve…
Posted by Fatoumata on Friday, 8 March 2019Ce 8 mars, je fais trêve…
Ce 8 mars, je fais trêve…
10 Juillet 2018, Carte Blanche dans Le Vif/L'express : Excision, pour un contrôle externe des organes génitaux externes des filles à risque.
Opinion
10/07/18 à 08:10 - Mise à jour à 08:10 – Le Vif /L’Express.17 273 femmes et filles sont déjà probablement excisées en Belgique.
Voici venu le temps des vacances. Et aussi le temps des couteaux et des lames de rasoir. Imaginez une petite fille en vacances dans un pays. Imaginez-la maintenue par trois ou quatre femmes. Imaginez la petite fille terrorisée, se débattant, tentant de crier tandis qu'une main la bâillonne, tandis qu'on la mutile. Dans le meilleur des cas, ce sera dans un hôpital, dans le pire des cas dans une arrière-cour, une cuisine. A vif. Comme un animal qu'on sacrifie. Une torture, un traitement inhumain et dégradant. Un viol collectif.
14 juin 2018, Carte Blanche dans La Libre : Saran, 5 ans, devait passer quelques jours en Belgique. Elle est considérée comme potentiellement dangereuse.
Saran, 5 ans, devait passer quelques jours en Belgique. Elle est considérée comme potentiellement dangereuse.
Contribution externe Publié le - Mis à jour le
Une opinion de Fatoumata Sidibé, députée (Défi) au parlement bruxellois, auteure et artiste peintre.
Elle a 5 ans et se réjouissait de passer quelques jours chez sa tante en Belgique. Mais son visa a été refusé. Etrangère, elle est considérée comme potentiellement illégale, voire dangereuse. Je suis révoltée.
Elle s’appelle Saran. Elle a cinq ans. Elle se réjouissait de passer quelques jours de vacances chez sa tante en Belgique durant les congés scolaires de juillet/août. Sa tante voulait lui faire voir la mer du Nord, visiter les Ardennes, découvrir Pairi Daiza et Walibi, l’emmener à Eurodisney et visiter un château de la Loire. Elle voulait voir briller des étoiles dans ses yeux d’enfant. A la place des étoiles, ce sont des larmes qui ont perlé de ses yeux. Elle ne viendra pas en Belgique. Elle n’aura pas le visa. Ainsi en a décidé le consulat des Pays-Bas au Mali, l’autorité compétente qui représente la Belgique en matière de délivrance de visa court séjour Schengen.
La force des hommes, c’est dire NON aux violences faites aux femmes ! Carte blanche parue dans Le Soir, édition électronique du 25 novembre 2014.
Voici la carte blanche rédigée par la présidente des Femmes FDF pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes instaurée par les Nations Unies le 25 novembre.
« S’ils me tuent… Je sortirai mes bras de la tombe et je serai plus forte. »
Tel est le serment fait par Minerva, une des trois sœurs Mirabel, enlevées, torturées, violées et assassinées en République dominicaine sur les ordres du dictateur Trujillo, au pouvoir de 1930 à 1961. C’était le 25 novembre 1960. Jeunes militantes, elles incarnaient l’insoumission politique et sexuelle, la résistance contre la répression et la violence, le combat pour la liberté et la justice. C’est en hommage à leur combat que le 25 novembre a été proclamé « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes » par l’Assemblée générale de l’ONU, le 17 décembre 1999.
Un problème mondial de santé publique
Le serment de Minerva symbolise le côté « revenant » des mouvements de libération, et, par conséquent, celui persistant des menaces et dominations. Les violences envers les femmes constituent, en effet, une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans tous les pays, quels que soient les groupes socio-économiques, religieux et culturels. C’est un problème de santé publique mondial.
Un fonctionnaire est-il un panneau d’affichage religieux ? Ma carte blanche parue dans le soir de ce mercredi 8 janvier 2014.
http://www.lesoir.be/397171/article/debats/cartes-blanches/2014-01-08/un-fonctionnaire-est-il-un-panneau-d-affichage-religieux.
Carte Blanche publiée le 18 janvier 2013 dans l'édition électronique du Journal Le soir section opinions
Réfléchissons à la manière de gérer l’islam chez nous en pensant au Mali…
Il y a certains retours en arrière qui sonnent comme un glas. Nous sommes dans une période de régression sexiste, misogyne, homophobe, raciste, xénophobe, antisémite, obscurantiste, intégriste, extrémiste. Je suis inquiète. Inquiète de voir notre société fractionnée entre communautés repliées sur elles-mêmes. Inquiète d’une certaine classe politique qui s’est trouvée un nouveau prolétariat - les immigrés - et qui, au nom de la défense des opprimés, échange plus d’intégrisme pour croit-elle plus de paix sociale, sacrifie nos valeurs démocratiques sur l’autel de l’électoralisme et refuse de voir le masque extrême droitiste de l’intégrisme musulman.
Vous trouverez ci-dessous ma contribution à l’occasion du 25 novembre « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ».
LA FEUILLE DE FATOUMATA
25 novembre « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ».
Haro sur les violences à l’encontre des femmes
Prise de Position du Réseau d’Action pour la Promotion d’un Etat Laïque
Les assises de l’interculturalité ou la négation de l’universalisme laïque au profit du différentialisme culturel.
Sans surprise, les Assises de l’interculturalité viennent d’accoucher d’un volumineux rapport qui, en ce qui concerne la gestion de la diversité des convictions religieuses, privilégie clairement l’approche multiculturelle et différentialiste. D’entrée de jeu, il est ainsi précisé que les trois principes fondamentaux dans une société démocratique que sont l’égalité entre citoyens, la lutte contre le racisme et la xénophobie, et l’égalité de l’homme et de la femme, « ne sont effectivement pas absolus, ils coexistent avec d’autres principes, ce qui parfois entraîne la nécessité d’une mise en balance. ».